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Le molluscum contagiosum

6 min

Le Molluscum contagiosum est une tumeur cutanée bégnine d’origine virale. L’agent responsable est un membre de la famille des Poxvirus.

Le molluscum contagiosum
Sommaire

Le molluscum contagiosum, une infection contagieuse

Fréquent chez l’enfant jeune, entre 2 et 10 ans, le MOLLUSCUM CONTAGIOSUM est contagieux par contact direct ou par le partage d’objets souillés (serviettes, éponges de bain, en particulier dans les piscines…). Chez l’adulte, les Molluscum peuvent être transmis sexuellement (par contact peau à peau). Il convient alors de faire un bilan à la recherche d’autres MST.

La propagation des lésions est favorisée par l’auto-inoculation (en se grattant par exemple) ou le rasage chez l’adulte. Un environnement chaud et humide est propice aux infections et à leur propagation.

La période d’incubation varie entre 2 semaines et 6 mois après le contact.

Aspect clinique

Les lésions de Molluscum Contagiosum sont de petites papules blanches ou de couleur chair, fermes, hémisphériques et ombiliquées en leur centre de 1 à 5 mm de diamètre.

Leur ombilication centrale, qui à la pression laisse échapper une matière blanchâtre correspondant aux cellules épidermiques altérées, est très caractéristique.

On les retrouve isolées ou en grappes et les localisations sont variées au niveau de la peau.

Elles apparaissent le plus souvent sur le visage, les paupières, le cou, le tronc, les bras (intérieur du coude), les fesses, les cuisses ou sur des plaques d’eczéma.

Chez l’adulte, dans le cadre d’une MST on les retrouve sur le pubis, les parties génitales, les fesses ou les faces internes de cuisses. A la différence des condylomes, l’atteinte muqueuse est rare.

L’aspect clinique est généralement très évocateur et permet de les identifier facilement. Ce n’est que devant certains éléments solitaires, très volumineux, non ombiliqués, très inflammatoires qu’un examen histologique peut être nécessaire.

Le diagnostic différentiel peut se faire entre :

Lésions de la varicelle

Les microvésicules au tout début peuvent simuler des Molluscum Contagiosum mais rapidement évoluent vers des lésions croûteuses et prurigineuses. Il existe par ailleurs des signes généraux.

Verrue plane

Petites papules aplaties qui siègent surtout sur le visage, le cou, la poitrine et sur le dos des mains sans ombilication.

Papillome verruqueux

Lésions virales cutanées filiformes fréquentes sur le visage (barbe et paupières)

Adénome sébacé

Très nombreuses petites tumeurs, de la taille d’un grain de mil à celle d’un gros pois chiche, siégeant sur le pourtour du nez et de la bouche. Ces adénomes apparaissent dans la seconde enfance, ils sont souvent familiaux.

Condylome

Petites excroissances de quelques millimètres rappelant la texture des verrues cutanées. De localisation cutanée et / ou muqueuse ils ne forment parfois que de petites élevures roses ou brunâtres.

Acrochordon

Lésion cutanée bégnine, filiforme ou en battant de cloche, et terminée par des verrucosités.

POUR EN SAVOIR PLUS

T. Jansen, R. Romiti – Evaluation of the efficacy and tolerability of 5% Potassium Hydroxide Solution in the treatment of Molluscum contagiosum in Childhood – Clinic of Dermatology – Sao Paulo – Brazil – Akt Dermatol – 2007

Prise en charge des molluscom contagiosum

Absence de traitements

  • Guérison spontanée survenant en quelques mois, habituellement 6 mois à 2 ans

Traitements physiques et médicamenteux

  • A appliquer localement sur chaque lésion de Molluscum Contagiosum : les solutions d’hydroxide de potassium à 5% ou 10% dont l’efficacité a été prouvée.
  • Le curetage : Le traitement le plus répandu est probablement le découpage des molluscum avec une curette, mais cette procédure est un peu douloureuse. Le curetage nécessite l’utilisation d’un petit scalpel stérile qui est extrêmement précis (dans des mains expertes) pour enlever seulement la peau infectée.
  • La cryothérapie : La cryothérapie consiste à brûler les lésions avec de l'azote mais cette méthode est assez douloureuse.
  • L'électrocoagulation : L'électrocoagulation détruit les lésions grâce à un courant électrique. Cependant, ce traitement peut laisser des cicatrices peu esthétiques. Le dermatologue peut également utiliser une photovolatilisation au laser.
  • Autres : Des applications locales de crème à base de rétinoïde ou de substances corrosives sont plus rarement conseillées

Conseils pour éviter la prolifération des molluscum contagiosum

  • Éviter temporairement la promiscuité des enfants contaminés avec les autres lors des bains, des activités en piscine ou à l'occasion de la pratique des sports de contacts.
  • Éviter de partager les serviettes de toilettes utilisées chez les patients infectés.
  • Déconseiller le grattage des molluscum car cela favorise leur dissémination.
  • éviter les contacts sexuels pendant la période où vous êtes porteur de molluscum.
  • Le molluscum contagiosum peut prendre 2 à 3 mois à se développer, mais les symptômes peuvent apparaître en moins d'une semaine ou seulement au bout de 6 mois

En cas de doute n'hésitez pas à en parler à votre médecin

Questions fréquentes

Non, les adultes sont aussi concernés par le MC. L’infection est généralement transmise par voie sexuelle.

Oui

par contact direct :

  • d'une personne contaminée à une autre
  • l'auto-contagion (d'un endroit du corps à un autre chez une même personne).

Par contact indirect :

  • lorsqu'on utilise des affaires en tissus d'une personne infectée.
  • La contamination se fait par simple contact. De plus la période d'incubation de la maladie étant de quelques semaines et les boutons n'apparaissant pas immédiatement, une personne infectée peut en contaminer d'autres sans le savoir.

Oui, le molluscum a tendance à guérir spontanément en l'absence de traitement : l'excroissance devient rouge puis finit par se résorber. On pourrait donc envisager de ne rien faire, mais il est fortement conseillé de les traiter pour éviter leur contamination.

C’est une maladie assez fréquente qui touche 2 à 8 % de la population suivant les études et en croissance constante depuis 30 ans.

Références bibliographiques
  • T. Jansen, R. Romiti – Evaluation of the efficacy and tolerability of 5% Potassium Hydroxide Solution in the treatment of Molluscum contagiosum in Childhood – Clinic of Dermatology – Sao Paulo – Brazil – Akt Dermatol – 2007.
  • R. Romiti, M.D. – Treatment of Molluscum contagiosum with Potassium Hydroxide: A clinical Approach in 35 children – Departement of Dermatology – Sao Paulo – Brazil – Pediatric Dermatology – 1999

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